Par France Hatron
Age : à partir de 12 ans buy cheap viagra pills online
Par France Hatron
Age : à partir de 12 ans buy cheap viagra pills online
/wp-content/uploads/2011/07/CACGATZ6CAJ7SLV6CA665J28CAC7UTPECABNKTYZCABP4XDTCAY7201RCAUM3UM3CAH845K7CASUF0SZCAXH32MFCA23M9EHCABPDX2TCAQ0QP1WCAQEM0NSCAVLYHN9CAD8Q9JVCAI7V4AWCATKL8KP.jpg » alt= »" width= »98″ height= »147″ />
Comédie dramatique espagnole
Réalisation
: Javier Rebollo
Par France Hatron
Age : à partir de 8
ans
wq9cuecawvelcocaq7r4oocamg0xu0/ »>
Documentaire allemand
Réalisation : Wim Wenders
AD28QGNCATZQM6UCAPDLXZT1.jpg » alt= »" width= »108″ height= »144″ />
Drame franco italo belge
Par Sabine Longin
Age : à partir de 16 ans
(le propos et les images peuvent heurter durablement)
Sortie : 6 juillet 2011
Durée : 1h40
Genre : Documentaire franco-allemand
Réalisation : Emilie Jouvet
Ce deuxième long-métrage d’Émilie JOUVET, présenté sous forme de documentaire-performance, est une tentative d’engagement cinématographique. Essai non abouti. tituée de sept artistes femmes atypiques. Lesbiennes, sexuellement engagées, féministes et adeptes du Queer, ces drôles de dames se produisent dans quelques salles obscures, choisies dans de grandes métropoles européennes.
La narration avance au rythme des spectacles de la troupe « The queer X show », cons
Entre deux shows, Emilie Jouvet les filme dans leur mini van, à l’arrêt ou en transhumance. Pour faire passer le temps, sur d’interminables kilomètres, ces jeunes femmes, qui vivent pour certaines seins nus ou sans culotte, discutent, rigolent, se touchent, s’embrassent, jouissent, simulent. Elles évoquent aussi leurs désirs franchement, crument.
Le propos est rarement pertinent et l’on regrette qu’un juste équilibre entre l’aisance dont font preuve ces femmes dans leurs gestes quotidiens (joyeuses scènes de strip tease/street dans les rues parisiennes, de lavage de pare-brise seins à l’air écrasés sur la vitre…) et la radicalité parfois forcée du spectacle, n’ait pas été trouvée.
Le grain de l’image est volontairement grossier, la caméra instable. Les séquences ont parfois des allures de clichés volés de cinéaste amateur alors qu’elles dévoilent à d’autres moments une
esthétique visuelle recherchée.
On attend une esquisse de scénario mais le documentaire tangue. Les scènes du show peinent à s’affranchir des caricatures (femme-enfant, combinaison en latex, artifices et costumes à fleurs, poils, plumes…).
Reste au final un sentiment de vertige, sentiment non compensé par une liberté de ton que l’on eût espérée plus affirmée par cette nouvelle génération de femmes. Elles ont beau faire référence à quelques idées de féministes engagées, leur sexualité débridée ne rime pas tout à fait avec Liberté : l’Easy reader au féminin ne sera pas pour cette fois-ci !
Comme le soulignait, en son temps, Georges Pompidou : « l’art doit discuter, doit contester, doit protester », « Too much pussy » procède de cette envie mais n’use pas des bons outils ! « Enough pussy » !
Interview du réalisateur Asghar Farhadi par France Hatron pour RFI, disponible en podcast : http://www.rfi.fr/emission/20110611-2-une-separation-asghar-farhadi
Durée : 2 h 05
Drame iranien
Réalisation : Asghar Farhadi
Interprétation : Leila Atami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini, Sareh Bayat, Sarina Farhadi.
Film franco roumain
Sortie : 29 juin 2011
Réalisation : Eva Ionesco
Interprétation : Isabelle Huppert, Anamaria Vartolomei, Denis Lavant
Eva Ionesco raconte sa vie de petite fille, quand elle avait 10 ans. Sur les premières images, elle se souvient qu’elle jouait à la marelle avec ses longs cheveux blonds tressés et son regard plein de candeur. Sa beauté presque divine, emprunte de naïveté, de charme et de sensualité capta très vite l’attention de sa mère, Hannah, qui lui a demandé de devenir son modèle. La photographe a certes su la sublimer, mais en oubliant qu’elle n’était qu’une enfant.
La réalisatrice Eva Ionesco a en réalité posé pour sa mère, dès l’âge de 4 ans, dans les années 70. Violetta (le nom que s’est donné Eva dans le film) fut surtout élevée par son arrière-grand-mère. Sa mère, Hannah, interprétée par Isabelle Huppert, ne faisait que passer en coup de vent à la maison, fatiguée par ses folles nuits et son travail de photographe, toujours en robe longue sophistiquée et maquillée comme une voiture volée. Cette créature fantasque, presque vulgaire, mi ange mi démon, avait un grain de folie très visible, mais son côté passionné lui donnait quelques excuses. Les mêmes excuses que lui trouvent le spectateur, même si elle choque par ses actes et ses propos méchants.
Quand elle encourage Violetta à poser pour elle – progressivement de plus en dénudée et de moins en moins inhibée – on sent son côté pervers prendre le dessus. Madame est une artiste intellectuelle et peut donc tout se permettre, y compris de considérer sa fillette naïve comme une « papesse de l’érotisme ».
Quand Violetta refuse de poser nue, la pauvre enfant s’entend dire : « je te pensais intelligente ! Tu te fonds dans la médiocrité ! » Comme l’histoire est autobiographique (la réalisatrice posa pour sa mère, dès l’âge de 4 ans, dans les années 70) et que sa narration et son atmosphère avancent à la manière d’un comte, avec une certaine distance et un ton décalé souvent humoristique, on subit l’intolérable cruauté du propos sans pour autant porter de jugement moral.
Isabelle Hupert incarne cette égoïste perverse avec brio, mêlant mauvaise foi, sadisme assumé et fragilité avec la juste mesure.
Les images défilent comme des tableaux sublimes, tous plus lumineux les uns que les autres. Les personnages féminins y sont magnifiés, mis en scène comme pour interpréter des rôles de déesses mythiques.
Malgré le talent immense de cette artiste, voire même son génie, on ne peut s’empêcher de penser que son Art flirtant avec la pédopornographie, n’aurait pu trouver sa place à notre époque.
Eva Ionesco ne s’est jamais remise de cette enfance décapitée. Elle accuse la coupable avec la réserve et la dignité propres aux enfants blessés qui ne parviennent pas à dénoncer parce qu’un sentiment de honte et de culpabilité les habitera toujours.
My Little Princess a été présenté à la 50ème Semaine de la Critique à Cannes en 2011.